La vie n'a d'autre sens que la liberté d'être. Nous questionnons les étoiles mais la réponse est intérieure, tout au fonds du puits où nous avons jeté tant de rêves inavoués.Sans la définition, la prise de conscience de nos désirs, de nos buts, nous ne pouvons ni respirer, ni avancer.Le courage de vivre est celui d'accomplir ses rêves. Et la conquête de sa liberté est un devoir, tant pour soi que pour l'autre.. Armé de la volonté de construire sur son unicité, sur une si petite identité dans un vaste univers, nous devons ouvrir portes et fenêtres vers l'autre, en brisant les murs réciproques de la peur.
C'est pourquoi, notre solidarité autour de l'art, les sciences, le sport, demeure l'ultime clé.Chaque pas, chaque souffle nous propulsent dans l'inconnu, éclatent nos limites présentes, reculent l'horizon. Sans cesse, il nous faut créer de nouveaux repères, jusqu'au sol sur lequel nous ne pouvons nous poser qu'un seul instant. Sans cesse, il nous faut changer au rythme de notre coeur, de notre souffle.Cette déchirure, cette lutte, ne sont autres qu'un battement d'ailes de l'être, rejetant sa déchirure, sa mort, aimant l'amour, aimant la vie, aimant tout court.
Béatrice Cofield.