Lena n’avait que 7 ans lorsqu’elle a crée ces images frémissantes de sensibilité et de soleil.
Le monde adulte ne peut que se ressourcer dans cet ode à la vie. Elle nous donne ce contact avec notre enfance, un univers de force, de fragilité, d’impatience, de joie de découvrir et de changer le monde. Elle piétine, elle rue et courbe l’échine à l’écoute…..
Sous l’influence de la musique, Lena donne à sa peinture une architecture puissante, très dynamique. L’oie se penche et domine avec bienveillance un cheval qui courbe l’échine comme la corde d’un instrument ; des sujets à la fois vibrants et en paix,, aux couleurs de feu, aux couleurs du cœur, communiquent de loin, par leurs connotations de forme et de couleur, leur mouvement. Ce jeune cheval est libre,. Il n’a pas peur d’explorer la réalité et l’imaginaire. Il incarne la joie, la force de l’enfance, la force du jeu, du plaisir de la découverte .. La tonalité dominante de ces émotions : une tendresse profonde, qui recouvre de légèreté toute cette force. Une « image poème », Dans ses dessins , Léna, nous livre cette tendresse plus encore : la main y effleure le papier ; un souffle de vie , des lignes légères , une évocation des sons de la nuit tissent une danse ou plutôt un chant à peine murmurés .
La lune est concernée, inquiète pour cette petite feuille solitaire et précieuse qui abrite un œuf. Tous ses acteurs sont petits dans un grand univers où s’harmonisent toutes les dimensions. Une perspective où la profondeur ne dirige que vers la vie.
Quant à ce petit « lapin papillon « volant qui côtoie la lune, il incarne par sa grâce, la pureté de l’imaginaire.
La douceur de l’enfant invite les adultes à mettre à genoux leurs peurs, leurs soucis, leurs douleurs, oublier un instant notre monde brutal, s’ouvrir à ce monde enchanteur mais réel, puisé dans l’essence de l’être.
Laissons donc nos enfants illustrer notre vie de leur regard étoilé d’espoir, de leur regard si neuf qu’il mous rappelle tous nos mystères, toutes nos joies.