Un travail réciproque entre enfants, musiciens professionnels et artistes peintres est une aventure fascinante pour tous et les œuvres ainsi créées sont uniques dans leur spontanéité , leur profondeur.
Moon Pool ( reflet de la lune dans une mare) de Walter Fabeck, musicien contemporain avec Béatrice Cofield, les enfants de l’atelier de Jeunes Maîtres des arts
Diaporama avec les œuvres de l’école de Bouzy la Forêt en 2009.
Fête de la musique en 2009 à Bouzy la Forêt et concert de Monsieur Walter Fabeck en interaction avec des enfants âgés de 6 à 17 ans.
Dans cette peinture qui littéralement, devint une forme d’écriture musicale, les couleurs furent apposées en même temps que les formes. Unanimement, les enfants choisirent les mêmes
Premier mouvement de Moon Pool : Flammes de couleurs sur fonds bleu par Béatrice Cofield, définition de contrastes et d’espaces de couleurs au feutre noir par Tim Chevallier (10 ans), dessin de la baleine pénétrant les vagues de couleurs par Antonin Fontaine (17 ans).
Un esprit au fond de l’eau qui tend ses bras vers la surface par Lucas Yovogan, 8 ans.
Le premier mouvement devint un échange entre Tim Chevallier et moi-même. Je commençais l’image avec des lignes descendantes pour décrire cette impression de descendre lentement au fonds de l’eau. Au fur à mesure que les lignes devinrent intuitivement des flammes inversées, Tim Chevallier, commença à leur donner une structure avec un feutre noir. Soudain Antonin, dessina une queue de baleine déchirant la surface de l’eau et nous entraînant dans les profondeurs. Ce trait dominant du tableau, ce centre de l’émotion transcrite forme une fusion totale de l’image et des sons, évoquant un choc, les profondeurs, la nuit, , l’angoisse ou une peine intense. C’est principalement la puissance de cette forme qui décrit l’intensité de la musique. En quelque sorte, un coup de poing dans l’estomac atteignant ce point de rencontre entre nous-mêmes et la musique.
Ainsi Antonin Fontaine nous conduit dans les profondeurs de l’émotion, comme une question posée : qu’y-a t’il sous la surface de l’eau et Lucas répondit en plaçant un être au centre de notre intuition.
Ce qui est enrichissant et fascinant c’est de noter que les enfants perçoivent le message dramatique de cette musique, l’expriment dans un langage subliminal à la fois profond et positif.
Deuxième mouvement : une réponse réciproque à la peinture et la musique :
Walter Fabeck, improvisa sur un piano ( en réponse aux peintures des enfants de Bouzy ) qui étaient projetées sur un grand écran, donnant ainsi au compositeur et à l’audience un angle de perception différent.
Tous les enfants âgés de 6 à 17 ans, apposèrent des marques pour former ce tissu d’énergie et de rythme. A nos premier artistes, s’ajoutèrent : Océane Huet 8 ans, Ludivine Thauvin 8 ans,
John Laurence et Anaphaella Demoulin, 6 et 8 ans et Lena Yovogan 8 ans.
Un concept interactif, en évoquant la musique, une danse des formes et des sujets.
Et si on rêvait :
Cette peinture est une œuvre créée dans le cadre d’un dialogue entre les enfants âgés de 6 à 10 ans.
Emma (6ans) fleurs
Lucas 8 ans - licorne en envol
Ludivine 8 ans - l’oiseau bleu et l’homme oiseau
Déborah 7 ans- licorne sur le lac.
Tim Chevallier- un oiseau de nuit
Peinture de Madame Béatrice Cofield avec Madame Cyprienne Dubard
et les dessins des enfants de l'école primaire de St Benoît, agès de 7 ans.