History and purpose of Young Masters of Arts- Jeunes Maîtres des Arts
Présidente : Béatrice Cofield, artiste, éducatrice et fondatrice de Jeunes Maîtres des Arts
Jeunes Maîtres des Arts a pour but de :
Rendre accessible à tous la culture, la pratique artistique, l’appréciation de son patrimoine culturel et naturel dans le cadre :.
- d’une interaction entre les arts,
- d’une interaction entre les arts et les sciences,
- d’un dialogue entre générations, enfants et adultes, professionnels et amateurs,
- d’une solidarisation, d’une fête ou démarche humanitaire, d’échanges nationaux et internationaux, de région à région, entre communautés rurales et urbaines,
.Promouvoir le talent de notre jeunesse comme une valeur réelle, rassembler le monde adulte autour de l’enfant et de l’adolescent en partenariat avec toutes les autorités artistiques, politiques et scientifiques, compatibles à la protection de l’enfance.
Notre histoire se fonde sur une fusion des arts visuels et de la musique :
Béatrice Cofield, artiste et éducatrice- née en France dans l’Indre, de nationalité française et britannique centre toute sa recherche sur la perception du rythme, un lien étroit entre les arts visuels et la musique :
Initialement juriste à l’université de Paris II, j’ai découvert l’art comme un moyen d’expression personnel pour devenir en quelque sorte son défenseur , l’enseigner dans une Université Américaine ( l’université Américaine d’Europe à Bushey) et dans une école primaire privée ( St Hilda’s School, Bushey), en qualité de coordinatrice d’art et d’artiste de 1991 à 2006.
De 1979 à 1991, mon travail a été consacré par une première exposition à la Mandragore Internationale à Paris, un Diplôme d’honneur du Musée d’Art Moderne Fort Napoléon en Guadeloupe par le peintre Soskine, le certificat du Festival International d’Osaka, le grand prix Aquarelle Coupe de l’Aisnes, les médailles de bronze, d’argent et le Diplôme de Vermeil de l’académie Internationale de Lutèce à Paris.(1985 et 1986).
Personnellement, la recherche du partage de la créativité , les nombreuses récompenses que mes élèves ont acquises, les divers partenariats Professionnels que j’ai formés pour promouvoir le talent de notre jeunesse, demeurent pour moi l’angle vital de mon travail.
A partir de 1991, j’ai organisé beaucoup d’expositions pour les jeunes dans les galeries locales, les centre de shopping, les bibliothèques, et les musées au Royaume-Uni ( Bushey, Stanmore et Watford).
En 1996, j’ai présenté ce point de vue à la Galerie Nationale de Londres lors d’une conférence pour le secteur primaire : « les expositions d’art devaient être ouvertes aux plus jeunes comme à des Maîtres, leur art devant être reconnu comme une valeur réelle….la liberté d’expression précède l’apprentissage de la technique et accélère sa maîtrise. Ils devaient être exposés dans tous lieux publics, galeries nationales et musées comme une forme d’art à part entière qui ressource le monde adulte.
D’évidence, la spontanéité et l’expression ne peuvent être définies à elles seules comme une forme d’art mais toutes les approches linéaires de l’apprentissage détruisent l’expression sans laquelle l’art ne peut éclore….La clef : les enfants qui apprennent à projeter consciemment leurs émotions, à les mesurer, par la ligne ou la couleur, à utiliser leur main comme un instrument acquièrent confiance, simultanément développent leurs pouvoirs d’expression, de créativité, d’analyse et maîtrisent la technique.
Cette approche me conduit naturellement à utiliser la musique comme une stratégie dominante dans mon enseignement des arts plastiques.
En 1999, j’ai exposé des enfants du Royaume-Uni, âgés de 7 à 11 ans au Musée Espace Beaujon en partenariat avec le Conservatoire Camille Saint Saens et Madame Gaunet, Pofesseur de Violon et Directrice de l’Ensemble de Cordes de Jeunes âgés de 8 à 25 ans.
The late Head of Strings à la Guildhall School of Music à Londres, Monsieur Ifrah Neaman, a recompensé ce lien entre les arts visuels et la musique en notant littéralement leurs peintures en termes musicaux, en reconnaissant en elles une image portée par l’émotion et le rhythme, une composition musicale.
Son élève, Caroline Florenville, aujourd’hui violoniste de l’Orchestre des Siècles et de l’Opéra éclaté a défendu cette cause en tant que concertiste à Paris et au Royaume-Uni.
De 1999 à 2005, un échange d’expositions et de concerts en partenariat avec les musiciens du Conservatoire Camille Saint Saëns à Paris avec Madame Gaunet et son ensemble de Cordes à l’Hôpital Royal Orthopédique de Stanmore dont le patron, la Reine Mère Elisabeth et Madame Chirac, Présidente de la Fondation des Hôpitaux de Paris, m’ont encouragée et félicitée pour cette action.
Cette aventure a été récompensée en tant que projet à long terme par un certificat de mérite par Sir Serrota, Directeur de la Galerie Tate Modern à Londres et Patron de la Duffields Art Awards.
Deux patrons furent invités à soutenir les concerts et les expositions à l’Hôpital Royal Orthopédique de Stanmore : Sharon Gee, un peintre abstrait dont une œuvre appartient à la collection privée de la Reine Mère Elizabeth and Roy Pickering, artiste et éducateur à la Galerie Tate Britain et Tate Modern.
En tant que Patron, Mr Pickering a innové ce soutien que peuvent apporter les artistes et éducateurs de Galerie aux jeunes, en se déplaçant pour enseigner au sein des écoles et en m’aidant à coordonner une exposition d’enfants regroupant trois écoles et des jeunes âgés de 8 à 18 ans dans la mairie du 18ème à Paris ,liée à un concert de l’Ensemble de Cordes de Madame Gaunet. Mr Pickering invita ses élèves à travailler en pensant à une œuvre musicale choisie individuellement tout en favorisant un codage abstrait de la musique par des élèves âgés de 17 à 18 an, in 2002.
In 2004, des ateliers interactifs et des concerts entre la peinture et la musique avec Monsieur Pickering, moi-même, Monsieur Walter Fabeck, musicien et compositeur contemporain, Directeur des Bank Keys Studios à Londres, Peter Roby, professeur de Violon ont approfondi notre recherche sur le concept de rythme et une approche nouvelle à la composition musicale et visuelle. Les peintures et la composition musicale des enfants furent remarquables dans leur spontanéité , profondeur et intensité d’expression.
L’approche de Monsieur Walter Fabeck sur l’enseignement de la créativité, sa volonté et sa capacité d’enseigner la composition musicale en interaction avec la peinture aux plus jeunes devint la pierre fondamentale de cette recherche.
Une interaction directe entre les maîtres de musique et les enfants dans la composition des œuvres :
En 2009 et 2010, j’ai poursuivi l’illustration de la musique dans trois écoles primaires françaises, dans le Loiret, à Germigny des Prés, à Bouzy La Forêt et à Jargeau. Plus de 500 peintures, à Bouzy La Forêt et à Jargeau illustrèrent littéralement la musique de Walter Fabeck, nommée ‘ Flight in Space’. Mr Fabeck répondit par plusieurs improvisations musicales tandis que les peintures des enfants défilaient sur un grand écran. Lors de la fête de la musique à Bouzy La Forêt en 2009, les enfants composèrent également une peinture en réponse à l’improvisation de Monsieur Walter Fabeck.
L’art , la science, la musique :
Dans cette recherche, , mon partenariat avec le trust de Dyslexie fut des plus enrichissants car il intègre une recherche sur des approches nouvelles au jugement spatial et notre faculté de penser en trois dimensions, sur la façon d’enseigner les mathématiques, en particulier, avec Geff Ball scientifique et artiste qui vint également enseigner les mathématiques à travers l’art dans les écoles au Royaume-Uni, ainsi que la création intuitive de motifs perçus en trois dimensions, établissant ainsi un lien avec la musique.
L’art, la musique , la sculpture et la poésie, une interaction entre générations et formes d’expression, un dialogue entre amateurs et professionnels , une aventure communautaire :
En 2009 et 2010, en partenariat avec Eric Belloir, délégué culturel de Bouzy La Forêt, nous avons invité les acteurs à visualiser leurs personnages et s’impliquer, dans le cadre d’un dialogue entre peintres et acteurs, dans la conception de leurs décors .Les représentations de la troupe Espoirs de Madame Daubin, des enfants âgés de 7 à 15 ans, fut également liée aux expositions de peinture pour inspirer nos jeunes peintres.
En 2010, dans le cadre de mon partenariat avec la Fraternelle de Bouzy La Forêt ,sa Présidente Madame Nicole Jobert pour la mise en place des Rencontres Artistiques de juillet 2010, j’ai invité Monsieur Habarnau, sculpteur, à aider les enfants de l’atelier de Jeunes Maîtres des Arts à transcrire les dessins des enfants complétés au sein de l’école de Bouzy La forêt en une fresque sculpturale .J’ai également invité Monsieur Chassiot, maître des écoles à les engager dans des ateliers de poésie. Et notre exposition- concert interactif avec Walter Fabeck et les enfants de bouzy La Forêt fut adornée par les œuvres des professionnels invités d’honneur : Monsieur Jean-Paul Ferron, aquarelliste, Monsieur Habarnau, sculpteur ,Monsieur Chassiot avec les ateliers d’écriture , Monsieur Auger, sculpteur sur bois et les amateurs représentés par les ateliers du St Laurent de Bouzy La Forêt.
Bernard Tillolloy , maître de la lumière en peinture qui vint à Bouzy compléter plusieurs ateliers privés pour adultes , nous inspira tous profondément , enfants et adultes, dans sa recherche des transparences et de la pureté de la couleur.( Voire Concept- études automnales par les enfants de Bouzy La Forêt).
Actuellement engagée dans divers projets communautaires en France et au Royaume-Uni liant la musique, la peinture, la sculpture et l’architecture, l’intégration des arts comme un langage spontané dans nos vies avec ce concept du rythme comme fondation universelle, j’ai formé une équipe française dans le cadre de notre charité nommée Jeunes Maîtres des Arts et j’ai commencé à créer une galerie sur site pour promouvoir nos jeunes talents et inviter le monde adulte à les encourager dans le cadre d’un dialogue international.
Je suis particulièrement reconnaissante à la Mairie, aux associations et enseignants de Bouzy La forêt. Au sein d’une petite communauté rurale, étonnamment ouverte à de nombreuses et remarquables aventures culturelles pour tous groupes d’âge, cette recherche s’est naturellement intégrée dans le cadre d’un dialogue constant et enrichissant. Elle a surtout révélé l’universalité du grand potentiel de notre jeunesse.
De tels développements avaient été jugés comme vitaux pour l’avenir de notre jeunesse dont la créativité doit être libérée du virtuel et du formatage .Il nous laissa cet héritage d’encouragement et de gratitude pour tous ceux qui s’impliqueraient dans cette aventure.
Ce partage est bien un partage du cœur, où l’individu recouvre son unicité, son humanité et sa liberté créatrice.
Avec mes remerciements à tous.